Quand le politique soutient et encourage l’entrepreneur
Quelle surprise ! Et quelle satisfaction d’entendre des politiques dire à un public d’entrepreneurs du monde entier : « Nous avons besoin de vous pour réaliser les transitions technologiques et rendre la planète meilleure ; investissez chez nous et ailleurs dans le monde, nous allons vous faciliter le travail afin de bénéficier de votre impact positif ». Et le plaisir est encore plus grand quand cet appel s’adresse à une forte proportion de femmes entrepreneures.
Voilà le discours que j’ai entendu à l’occasion du « Global Entrepreneurship Summit » qui s’est tenu à La Haye début juin, organisé par les gouvernements des Etats-Unis et des Pays-Bas.
L’accent était mis sur la nécessité impérieuse d’aider les entrepreneur(e)s à créer leur entreprise et accéder à des investissements au bon niveau. En Algérie, des progrès sont à faire. En Europe, l’accès aux fonds de l’Union européenne relèvent encore du parcours du combattant pour une petite entreprise. Or les fonds d’investissements existent à l’échelle mondiale, qu’ils soient souverains ou privés. Ils sont souvent prêts à financer mais il faut savoir les atteindre.
Je voudrais insister sur la place grandissante des femmes. Elles étaient nombreuses parmi les 2000 participants de 150 pays. La maire de La Haye est une femme, beaucoup des postes ministériels néerlandais sont tenus par des femmes. Et je ne parle pas de la Reine des Pays-Bas ou de la fille de Donald Trump qui étaient là…
Les femmes peuvent changer le monde dans tous les domaines, notamment en Afrique : l’énergie, l’eau, la mobilité, la santé, l’éducation, la lutte contre les pollutions, l’inclusion de tous. C’est une question de choix politique. Il faut faire ce choix.
Myriam Fournier Kacimi – Présidente-fondatrice de Sungy